Si de plus en plus d’entreprises intègrent l’IA (Intelligence Artificielle) à leurs processus internes, leur orchestration par les DAF (directions administratives et financières) reste essentielle pour un déploiement efficace.
Comment l’IA est-elle susceptible d’impacter les entreprises ?
L’IA vise à libérer la force de travail des tâches non-productives
Malgré les scenarii de science-fiction « catastrophe » pouvant lui être associés (comme dernièrement la série « Black Mirror »), l’IA, comme l’automatisation mécanique à l’ère de la révolution industrielle, vise avant tout à libérer la force de travail des tâches répétitives à faible valeur ajoutée.
Ainsi, selon une étude réalisée par le cabinet Accenture, l’IA serait à même d’accroître de près de 40 % la productivité et la rentabilité des entreprises d’ici 2035.
L’IA fonctionne à l’image du cerveau humain
Basée sur le mimétisme du cerveau humain, auquel elle emprunte ses capacités d’apprentissage et de mémorisation, l’IA restitue ses connaissances (ou données) de manière analytique avec une puissance et une vitesse de traitement qui permettront à l’humain de se libérer des tâches répétitives et chronophages pour créer encore plus de valeur.
De quelle manières l’IA peut-elle impacter les DAF ?
Les DAF représentent les directions les plus susceptibles de bénéficier des avancées de l’IA
Les DAF sont d’autant plus susceptibles d’être impactées par l’IA qu’elles concentrent les fonctions de collecte et d’analyse des données les plus vitales de l’entreprise.
Ainsi, le contrôle de gestion, l’analyse et la gestion du risque ou le pilotage des indicateurs de performance des entités devraient être les plus touchées par cette révolution où les dernières technologies proposées offrent, non seulement une capacité de stockage illimitée (cloud) mais également de calcul, de traitement et d’analyse.
Grâce à l’IA, les directeurs financiers peuvent ainsi arbitrer en faveur d’un approfondissement de l’analyse des données mises à leur disposition de manière qualitative, étant libérés d’une gestion quantitative des indicateurs de performance et autres tableaux de reporting.
Prenons l’exemple du suivi des facturations ou de la gestion des notes de frais : l’automatisation « intelligente » de ces tâches de l’utilisateur et/ou prestataire jusqu’à la DAF permet en effet un suivi simple et fluide de l’ensemble du processus.
L’IA comme alliée indispensable à l’explosion de la data
Mais l’une des avancées majeures permise par l’IA au bénéfice du DAF concerne sans nul doute le phénomène d’explosion des données à traiter à laquelle il doit faire face.
Nombreux sont ceux « subissant » cette avalanche d’information, au détriment de l’entreprise car n’ayant pas les moyens de les traiter ni les analyser.
L’IA, elle, a la capacité de traiter cette masse de données et d’en dégager une valeur de par ses capacités analytiques et l’expertise qu’elle renforce au fur et à mesure qu’elle traite ces informations… à l’image de l’intelligence humaine.
Ainsi, les technologies d’Intelligence Artificielle mettent-elles à disposition des entreprises de véritables outils de génération de valeur tout en les affranchissant des tâches peu productives, leur permettant de se concentrer sur leur cœur de métier et de gagner en agilité.